Recul des prix sur le marché des laitières

Avec 21 371 vaches mixtes ou laitières abattues en semaine 44 (17 000 en semaine 42), les abatteurs ont connu la plus grosse activité depuis le début de l’année. La fin des travaux de saison dans de nombreuses régions a permis aux éleveurs de vendre leurs animaux. Cette vague a engendré une meilleure couverture de la demande avec des industriels qui ont pu reconstituer des stocks.

Cette progression des apports engendre une certaine tension sur les prix avec des vaches prim’holsteins qui ont perdu une dizaine de centimes, pour se valoriser entre 6,30 et 6,35 € dans les bonnes lourdes et de 6,25 à 6,30 € dans les P=3. Cette tendance est également observée pour les normandes et les montbéliardes, avec des O+ qui se valorisent entre 6,50 € et 6,65 € et les ordinaires sont vendus entre 6,30 et 6,50 € en fonction du poids.

Dans les races à viande, les volumes progressent doucement à une période où les éleveurs rentrent leurs animaux à l’abri pour l’hiver. Cette période de l’année est peu propice au commerce des pièces nobles et de nombreuses campagnes promotionnelles sur les pièces à griller sont effectuées pour écouler les stocks.

Néanmoins, les échanges sont protégés par la faiblesse de l’offre dans les bonnes femelles de qualité avec des tarifs qui se maintiennent. Le marché est à l’équilibre sur les animaux R de conformation avec des charolaises qui se sont commercialisés cette semaine entre 7,15 et 7,35 €.

Dans le jeune bovin, le scénario est tout autre, avec un net déficit de marchandise, face aux faibles mises en place il y a un an. Les marchés se sont replacés sur les niveaux de prix de nos voisins européen avec des JB R à 7,24 € pour la France, 7,20 € en Allemagne. Cette faiblesse de l’offre préoccupe les opérateurs face à une demande qui devait rester soutenue jusqu’à la fin de l’année.