Bovins de boucherie : la tendance reste positive pour toutes les catégories
Les volumes de bovins de boucherie disponibles ont progressé, mais restent juste suffisants pour la demande des abattoirs. Les industriels ont très peu de stock de minerai. Ils souhaitent néanmoins stabiliser les cours, parce qu’il est de plus en plus difficile de faire accepter des hausses aux distributeurs qui veulent protéger leurs marges.
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La progression des prix est moins prononcée que ces dernières semaines, mais témoigne de la concurrence entre les acheteurs sur le terrain. La chasse aux volumes attise le commerce. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se vendent entre 6,25 et 6,30 €/kg de carcasse, avec des points à 6,40 €/kg. Les prix des réformes laitières plus standards se situent entre 6,20 et 6,25 €/kg. Les normandes et les montbéliardes O=/O+ se négocient entre 6,45 et 6,55 €/kg.
Dans le secteur allaitant, si le niveau de la demande est en repli pour la fin du mois, la faiblesse de l’offre assure une belle activité commerciale. Les tarifs sont fermes avec des vaches viandées charolaises R+/U– qui se valorisent autour de 7,15 €/kg et des R= proches des 7,00 €/kg sur les marchés de Cholet, Châteaubriant, Bourg-en-Bresse ou Saint-Christophe-en-Brionnais.
Les allaitantes O plus légères se vendent entre 6,40 et 6,60 €/kg. Les limousines U restent valorisées entre 7,20 et 7,50 €/kg, voire 7,70 €/kg pour les très bonnes. Les blondes d’Aquitaine U se négocient entre 7,40 et 7,80 €/kg et les parthenaises entre 7,60 et 8,00 €/kg.
Les prix des jeunes bovins U franchissent la barre des 7,00 €/kg.
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