Les prix des bovins de boucherie vont-ils se stabiliser ?
Les ensilages de maïs sont déjà terminés dans de nombreuses régions, mais ils continuent d’accaparer les éleveurs en Bretagne, Normandie et dans le nord du pays. Les abatteurs ont un peu moins de commandes après la rentrée et couvrent un peu plus facilement leurs besoins.
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La période qui se présente semble plus favorable pour que les industriels fassent pression sur les prix, avec des volumes qui vont croître après les ensilages et une demande qui va se tasser. Ce début de semaine marque une tendance à la stabilisation des prix, même si quelques reliquats de hausse sont encore observés.
Les bonnes vaches prim’holsteins sont négociées autour de 6,20 et 6,25 €/kg net et les P=3 sont vendues dans une fourchette de prix réduite, comprise entre 6,00 et 6,10 €/kg en fonction du poids et des abattoirs. Les vaches P- sont valorisées entre 5,30 et 5,50 €/kg pour les légères, et de 5,50 à 5,80 €/kg si elles ont un peu de poids.
Pour les races à viande, l’offre reste juste suffisante pour la demande. Le commerce est fluide avec des tarifs reconduits. Les femelles de qualité bouchère sont vendues normalement, avec des tarifs des blondes d’Aquitaine ou limousines U compris entre 7,20 et 7,50 €/kg. La vente est régulière avec des tarifs facilement maintenus pour les bonnes génisses et jeunes vaches charolaises. Les vaches U sont négociées de 7,20 à 7,50 €/kg et les prix des R= vont de 6,85 à 6,90 €/kg.
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