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Le commerce des bovins de boucherie risque de se tendre en septembre

Après une activité de rentrée marquée par des disponibilités réduites qui ont entraîné une progression des prix, le mois de septembre pourrait être plus tendu.

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Lorsque la période de rentrée sera passée, les besoins de la distribution risquent d'être en retrait selon le contexte politique du pays. Néanmoins, les volumes disponibles dans les races à viande resteront limités, avec des industriels qui craignent de ne pouvoir assurer les volumes commandés. Dans le secteur laitier, les ensilages en cours limitent les ventes, mais les volumes devraient revenir par la suite, pour permettre une meilleure couverture de la demande.

Pour l’heure, l‘activité commerciale reste favorable aux éleveurs avec des tarifs qui ont de nouveau battu des records cette semaine. Des vaches charolaises R= sont vendues autour de 6,85 €/kg et au-dessus de 7,00 €/kg pour celles de conformation U.

Pour les laitières, les transactions sont très fluides avec des tarifs qui restent positifs, même si la hausse est moins marquée que la semaine passée. Les bonnes prim’holsteins lourdes sont vendues entre 6,20 et 6,25 €/kg. Les prix des P=3 varient entre 6,00 et 6,10 €/kg en fonction du poids et des abatteurs. Les normandes et les montbéliardes viandées sont négociées entre 6,40 et 6,50 €/kg et les plus communes sont vendues au prix des prim'holsteins. Les vaches P–1 et P–2 légères sont négociées entre 5,00 et 5,30 €/kg.

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