Le commerce est plus calme en jeune bovin

L’activité commerciale est plus calme dans le jeune bovin, face à un équilibre entre l’offre et la demande moins favorable sur ce début d’été. Les exportations françaises vers le marché italien souffrent des fortes températures et les abatteurs donnent la priorité à leur production intérieure sur fond de crise sanitaire (Dermatose nodulaire contagieuse). Les tarifs restent inchangés en Italie. Les expéditions vers l’Allemagne se maintiennent avec des niveaux de prix français très compétitif. Celles vers la Turquie ont pris fin le 30 juin.

La demande intérieure, se contracte comme dans les femelles, avec un repli de la demande en minerai après la fermeture de la restauration scolaire. Les tarifs tendent à plafonner, et quelques baisses sont annoncées par les industriels, alors que les prix français restent de loin des plus bas au niveau européen.

Cette situation n’est pas tenable dans le temps, au regard des coûts de production générés par le prix des broutards et des récoltes de maïs qui seront sans doute très hétérogènes, avec la sécheresse.

Les tarifs des jeunes bovins plafonnent dans l’ensemble des abattoirs, avec des cotations régionales FAM (remontée d’abattoir avec les frais de transport inclus) qui notifient des JB charolais U à 6,61 € alors que les cotations de marchés se situent autour de 6,42 €.

Dans les femelles de qualité bouchère, on assiste à un plafonnement en raison du repli de la demande des boucheries des grandes métropoles qui voient leur clientèle partir en vacances. La tendance est au maintien des prix dans les charolaises R qui se maintiennent entre 6,30 et 6,55 €. Les réformes laitières tendent à plafonner avec un tri déjà plus sensible dans les vaches d’entrée de gamme. Les bonnes vaches prim'holsteins se maintiennent entre 5,90 et 6,00 €.