Recul de la demande en femelles de cheville
L’animation commerciale de la semaine n’a pas fait apparaître de grands changements sur les cotations en bovins à viande, mais ce sont les volumes mis en œuvre sur les marchés qui ont souffert de la canicule.
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L’approvisionnement des abattoirs a été également plus compliqué avec des transports qui ont dû s’adapter aux contraintes réglementaires sur les fortes températures pour le bien-être animal.
La faible activité commerciale est normale pour la saison avec des acheteurs sans grands besoins. Les ventes de steak haché et des aloyaux souffrent des fortes températures du début de semaine. Les industriels refont leurs stocks avant d’entamer la saison estivale.
Le recul de la demande est assez sensible pour les femelles de haut de gamme. Les tarifs sont maintenus néanmoins pour les femelles de qualité bouchère. Les prix des blondes d’Aquitaine et les limousines lourdes sont maintenus entre 6,70 et 7,00 € et ceux des charolaises entre 6,60 et 6,80 €.
Pour les réformes laitières, la tendance est à la stabilisation des prix sur un marché à l’équilibre. Les tarifs des bonnes vaches frisonnes P+/O– se situent à 5,95 et 6,00 € voire plus sur certains secteurs dépourvus de marchandise. La majorité des vaches P= 2 ou 3 est négociée entre 5,70 et 5,90 € en fonction du poids.
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