La priorité des abatteurs est de stabiliser le prix des laitières
Dans un contexte de besoins mieux couverts, notamment dans les zones en déficit hydrique, la semaine écourtée de la Pentecôte pourrait stabiliser les prix des vaches laitières.
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La période transitoire entre la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été reste, comme chaque année, difficile pour le commerce de la viande. Néanmoins, la couverture des besoins s’améliore, notamment dans les régions touchées par le manque d’eau. Cette situation devrait permettre aux abatteurs de profiter de la semaine écourtée de la Pentecôte pour stabiliser les prix des vaches laitières.
Sur les marchés, les prim’holsteins lourdes se valorisent entre 5,80 et 5,90 €/kg. Les animaux classés P=3 de plus de 300 kg se négocient entre 5,75 et 5,80 €/kg, tandis que les P– plus légères s’échangent entre 4,80 et 5,50 €/kg selon le poids. Les normandes et les montbéliardes lourdes se situent dans une fourchette de 5,90 à 6,10 €/kg. Du côté des mâles, les taureaux de races à viande se situent entre 5,80 et 6,10 €/kg.
Concernant les femelles de race à viande, la demande reste soutenue face à une offre toujours faible, avec des tarifs qui restent très fermes. Les bonnes vaches charolaises se négocient entre 6,50 et 6,60 €/kg. Les animaux de conformation R progressent entre 6,20 et 6,50 €/kg.
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