L’offre de bovins de boucherie reste insuffisante pour la demande
Avec les travaux saisonniers, les éleveurs sont peu disponibles pour la vente. Malgré des semaines écourtées par les ponts, les abatteurs ne couvrent pas leurs besoins.
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L’activité commerciale reste très animée dans les campagnes et la fuite en avant des prix se poursuit dans la lignée de nos voisins européens. Les bonnes vaches prim’holstein P+/O- sont négociées entre 5,40 et 5,50 €, voire plus dans le nord du pays où la concurrence Belge tire les prix des vaches à plus de 6 €. Les prix des normandes ou les montbéliardes progressent également entre 5,60 et 5,75 € pour les O et à 5,80 € pour les R.
Les tarifs des femelles de qualité bouchère se maintiennent avec une demande plus régulière dans le circuit de la boucherie traditionnelle en ce début de mois. Sur le marché de Cholet, les prix des blondes d’Aquitaine se maintiennent entre 6,40 et 6,80 €. Les limousines U sont toujours valorisées entre 6,20 et 6,50 €. La tendance reste haussière dans les vaches charolaises U, négociées entre 6,20 et 6,40 € tandis que les R sont vendues entre 5,85 et 6,15 €.
La tendance est positive pour les jeunes bovins avec une demande à l’export soutenue.
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