Le manque d’offre tire les prix des bovins de boucherie à la hausse
Même si le début de campagne laitière a fait sortir un peu plus de marchandise la semaine dernière, le début des ensilages d’herbe et la mise à l’herbe des animaux plongent de nouveau les abatteurs dans une période de tension d’approvisionnement. La demande est pourtant amoindrie par le début des vacances de printemps et la fermeture des cantines.
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Les semaines et les mois qui arrivent vont être très compliqués, car les volumes ne seront pas au rendez-vous, nulle part en Europe. Il faut s’attendre à battre des records de prix.
Les prix des réformes prim’holsteins convenables se retrouvent dans une fourchette allant de 5,00 à 5,20 €.
L’offre est assez modeste pour permettre un maintien des prix dans le domaine des femelles blondes d’Aquitaine, parthenaises ou limousines de qualité bouchère avec du poids. La hausse reste d’actualité pour les charolaises R avec une gamme vendue entre 5,90 et 6,00 € sur le marché de Cholet. Les bonnes charolaises viandées U sont vendues de 6,05 à 6,30 €.
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