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Les abatteurs manquent de réformes laitières

Les sorties de fin de campagne laitière sont faibles. Même si certains industriels ont réduit leur niveau d’activité à 4 jours par semaine, d’autres cherchent à maintenir leurs volumes pour fournir leurs clients. Les abatteurs sont très préoccupés par le manque de marchandise, qui entretient une sous-activité des outils industriels et fait s’envoler les prix de la viande.

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La nouvelle campagne laitière va s’engager avec un déficit de production liée à l’érosion du cheptel, mais également des problèmes sanitaires (FCO et MHE).

Il y a un an les industriels avaient réussi à stopper la progression des prix des laitières en dessous de 5 €. Ce contrôle sera plus compliqué cette année, avec des voisins européens déjà au-dessus.

La tendance haussière se confirme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Irlande ou en Pologne. Les tarifs progressent également en France. La gamme tarifaire pour les bonnes vaches prim’holstein P + /O- lourdes se situe entre 4,80 et 4,85 €, et les P = 3 de poids convenables sont vendues entre 4,60 et 4,75 € en fonction des abattoirs. Les bonnes normandes, abondances ou montbéliardes sont comprises entre 5,10 et 5,20 €, alors que les O = sont vendues de 4,80 à 5,05 € en fonction du poids. Une partie des vaches maigres sont quant à elles commercialisées pour un engraissement en herbage.

Chez nos voisins européens, les vaches O sont vendues autour de 4,75 € en Espagne, 4,70 € en Italie, 4,85 € en Pologne, 5,15 € en Allemagne ou aux Pays-Bas, 5,50 € en Belgique et 5,66 € en Irlande.

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