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Le commerce des bovins de boucherie reste soutenu

Les vacances scolaires de février sont généralement un signe de ralentissement commercial dans le secteur aval, mais face au déficit de marchandise, la tendance demeure nettement positive dans le domaine des réformes laitières et des vaches mixtes.

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Les tarifs des bovins de boucherie progressent sur l’ensemble des marchés, avec une dynamique qui commence dans les campagnes. Les vaches prim’holsteins P+3/O de plus de 280 kg sont vendues entre 4,50 et 4,60 €. Cette fermeté est également observée pour les normandes et les montbéliardes lourdes et finies. Leurs tarifs approchent 5 € pour les bonnes et vont de 4,75 à 4,90 € pour les O. La fermeté est également de mise pour les taureaux de réformes, face à un manque de minerai.

Pour les animaux de race à viande de qualité, la situation est identique, avec des niveaux de prix qui se maintiennent sans difficulté, malgré un recul de demande dans la boucherie traditionnelle. La modestie de l’offre permet un maintien des prix entre 6,20 et 6,50 €, pour les blondes d’Aquitaine lourdes. Les bonnes limousines U sont vendues entre 6,00 et 6,20 € tandis que les prix des vaches charolaises U progressent entre 5,65 et 5,80 €. Les vaches R de moins de dix ans et de plus de 400 kg sont valorisées entre 5,45 et 5,65 € sur les marchés. Pour les animaux d’entrée de gamme, légers ou plus âgés, la vente est fluide avec des tarifs compris entre 4,80 et 5,20 €.

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