Les industriels couvrent leurs besoins de bovins de boucherie
Après le redémarrage complet de l’activité de négoce, les industriels couvrent mieux leurs besoins. Un certain nombre d’éleveurs ont attendu le début d’année pour vendre. Cette progression de l’offre sera très ponctuelle, car les volumes sont susceptibles de rapidement s’amoindrir.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L’activité commerciale est assez régulière pour les réformes laitières avec des tarifs qui ont peu évolué après les fêtes. Les cours sont compris entre 4,15 et 4,20 €/kg pour les prim’holsteins P+/O– et de 4,00 à 4,15 €/kg pour la grande majorité des P= de poids convenables. Les vaches normandes ou montbéliardes O sont vendues de 4,30 à 4,55 €/kg, voire 4,65 à 4,70 €/kg pour les bonnes R.
Pour le secteur allaitant, les acheteurs ont des besoins pour le réachalandage des boucheries et des GMS, avec une demande qui se concentre sur l’entrée de gamme. De son côté, l’offre n’est pas très abondante, ce qui assure un maintien des prix pour les femelles de qualité bouchère malgré une demande plus réservée. Sur le marché de Cholet, les charolaises R sont négociées dans une fourchette allant de 5,35 à 5,50 €/kg avec un prix moyen stable à 5,45 €/kg.
Les transactions sont assez fluides pour les jeunes bovins, avec une demande présente à l’exportation dès ce début d’année, alors que les volumes ont été apurés par la grosse activité des fêtes. Les tarifs sont fermes avec des jeunes bovins charolais U= vendus 5,80 €/kg à Cholet.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :