Les réformes laitières restent sous pression
Les industriels profitent toujours de volumes saisonniers suffisants malgré les ensilages de maïs et le début des semis de blé.
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Les abatteurs restent sur leur planification de baisse de prix. Les vaches prim’holsteins vont passer sous le seuil des 4 €/kg de carcasse (kgc). C’est déjà le cas pour les vaches ordinaires.
Sur les races à viande, le commerce également plus calme, face à la baisse des ventes de viande à griller. Les tarifs se maintiennent néanmoins pour les femelles de qualité bouchère. Les blondes d’Aquitaine U sont valorisées entre 6,00 et 6,50 €/kgc, les parthenaises U entre 6,50 et 7,00 €/kgc et les limousines entre 5,80 et 6,20 €/kgc.
En revanche, la tendance est plus lourde pour les charolaises U avec des écarts entre les régions. La pression se renforce sur les charolaises plus standards et l’ensemble des allaitantes de choix secondaire. Avec l’abaissement des températures, le commerce est plus difficile dans les aloyaux. Cette tendance baissière devrait se confirmer avec le jour férié de la Toussaint qui va amoindrir l’activité des abattoirs. Les charolaises R se vendent entre 5,25 et 5,40 €/kgc. La pression est plus sensible pour l’entrée de gamme qui subit la tension mise sur les laitières, avec des allaitantes O entre 4,70 et 5,00 €/kgc.
En jeunes bovins, le commerce reste en revanche assez fluide, avec une offre plus étoffée que l’an passé, mais qui peine à couvrir la demande des marchés à l’exportation. Les JB charolais U se vendent entre 5,40 et 5,45 €/kgc et les limousins, entre 5,45 et 5,55 €/kgc.
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