Les abatteurs lâchent sur le prix pour couvrir leurs besoins de réformes laitières
Alors que depuis des semaines les industriels avaient réussi à stabiliser le prix des vaches laitières de réforme, ils se heurtent à des disponibilités limitées pour les opérations de rentrée. Cela les contraint à lâcher sur les prix pour couvrir leurs besoins.
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La concurrence entre abatteurs, et surtout entre négociants, dans les campagnes a pris le dessus. Elle a engendré une remontée des prix pour les vaches prim’holsteins, normandes ou montbéliardes. Les vaches laitières P+/O+ se négocient entre 4,50 et 4,55 € et les P= entre 4,40 et 4,50 € suivant le poids et l’état d’engraissement. L’offre dans les campagnes ne devrait pas beaucoup progresser, même si le retour de l’ensemble des opérateurs après les congés va participer à une meilleure couverture de la demande.
La tendance de la semaine fait également apparaître un raffermissement des prix pour les races à viande, avec des besoins pour le réapprovisionnement des magasins et des boucheries parisiennes, après les Jeux olympiques. Les bonnes vaches charolaises U se sont valorisées entre 5,50 et 5,65 € et les R entre 5,40 et 5,45 € de moyenne. Le renforcement de la demande assure aussi un écoulement plus fluide pour les bonnes femelles blondes d’Aquitaine ou les limousines, avec des tarifs reconduits.
Les engraisseurs de jeunes bovins reprennent un peu espoir avec des tarifs qui remontent, tout en restant en dessous de leurs coûts de production. Les charolais U se valorisent entre 5,25 et 5,35 €.
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