La filière des jeunes bovins est malmenée
Le tissu industriel est en grande difficulté face à la surcapacité d’abattage et au problème récurrent de main-d’œuvre. Les volumes nécessaires pour faire fonctionner ces outils restent orientés à la baisse, même si une compensation est opérée par la hausse des mises en place.
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La filière du jeune bovin, traditionnellement tournée vers l’exportation, peine à trouver sa place. Les avants coûtent trop cher pour la fabrication de steak haché, comparativement aux réformes laitières. Par ailleurs, les Grecs et les Italiens réduisent leurs commandes en raison d’une consommation fortement pénalisée par la canicule qui sévit chez eux. Cela crée un déséquilibre qui fait baisser les prix et affecte les engraisseurs.
Les tarifs des jeunes bovins sont à la baisse dans l’ensemble des abattoirs, avec des cotations régionales FAM (remontée d’abattoir avec les frais de transport inclus) qui notifient des JB charolais U à 5,34 €, alors que les cotations de marchés se situent autour de 5,16 €.
Pour les femelles de qualité bouchère, on assiste plus à un plafonnement, avec le repli de la demande des boucheries des grandes métropoles qui voient leur clientèle partir en vacances. Les blondes d’Aquitaine lourdes se vendent entre 6,00 € et 6,30 € et les plus légères entre 5,60 € et 5,80 € sur Cholet. Les bonnes limousines U se situent entre 5,80 € et 6,10 € et les R= restent à 5,505 € de moyenne sur l’ensemble des marchés. Les charolaises R se maintiennent entre 5,20 € et 5,45 €. Les réformes laitières sont stables avec des vaches P+/O– valorisées entre 4,35 € et 4,40 €.
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