Le commerce de la viande bovine est peu soutenu en juin
Les éleveurs ont accéléré les travaux de fenaison avant la pluie annoncée pour ce week-end. Les volumes disponibles cette semaine ont été fortement réduits pour les industriels, qui ont malgré tout couvert leurs besoins. Cette situation pourrait durer, car la demande se tasse en été.
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Le commerce est fluide, avec des tarifs stabilisés pour les réformes laitières. Les prix des prim’holsteins P+/O– se situent entre 4,35 et 4,40 €. Ceux des P=3 de plus de 300 kg sont compris entre 4,20 et 4,30 € et les P plus légères sont vendues entre 3,50 et 4,00 € en fonction du poids et de l’état de finition. Les prix des vaches normandes et montbéliardes O se maintiennent entre 4,60 et 4,80 €. Les tarifs des taureaux de race à viande se stabilisent entre 4,45 et 4,60 €.
Concernant les femelles de race à viande, la tendance est un peu plus ferme, malgré un repli des ventes sur les étals des bouchers ou des rayons traditionnels des GMS. Cette tendance tient au recul des mises à l’engraissement de ces femelles de qualité bouchère en raison de l’augmentation des coûts de production. Les engraisseurs spécialisés sont sollicités pour couvrir le déficit d’offre dans les campagnes.
Les charolaises R= sont cotées à 5,37 € à Saint-Christophe-en-Brionnais, 5,45 € à Bourg-en-Bresse et 5,40 € à Cholet. En début de semaine, une reconduction des prix était observée sur le marché de Cholet pour les femelles blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises bouchères.
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