Les prix des vaches charolaises progressent
Avec des volumes en replis, et des sorties d’herbagère retardée par les mauvaises conditions climatiques du printemps, les abatteurs se replient sur les engraisseurs pour assurer les volumes.
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La détente se précise dans les vaches charolaises avec une demande qui va doucement se renforcer sur le sud du pays avec des conditions climatiques enfin plus favorables et qui devrait attirer une clientèle de présaison. Les tarifs progressent doucement dans les vaches R qui se rapprochent doucement de 5,40 € de moyenne sur les marchés. Les bonnes femelles de qualité bouchère devraient également profiter de cette embellie climatique sur ce début de mois.
Dans le domaine des réformes laitières, les disponibilités seront faibles avec des éleveurs qui vont s’activer pour finir les semis de maïs et le ramassage de l’herbe. Les tarifs sont sur une pente progressive douce depuis quelques semaines. Les vaches prim’holsteins, P=/P+ se situent entre 4,20 et 4,25 € et les bonnes lourdes se négocient entre 4,30 et 4,35 € en fonction des abattoirs. Les montbéliardes et les normandes sont également mieux valorisées, avec des prix O compris entre 4,50 et 4,70 €.
En ce qui concerne les jeunes bovins, la demande est assurée par le marché intérieur pour compenser le manque de vaches et pour des tarifs plus intéressants pour les industriels. Le marché italien connaît ponctuellement une baisse de la demande avant la période estivale avec un léger recul des cours. Les niveaux de prix des jeunes bovins espagnols maintiennent une forte concurrence sur ce marché. Les jeunes bovins charolais U= se maintiennent à 5,36 € sur les cotations régionales et les R= à 5,21 € alors que les vaches sont à 5,48 € (prix en entrée d’abattoirs frais d’approche compris).
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