Les abattoirs accordent quelques hausses dans les vaches laitières
Le niveau de l’offre est peu chargé pour le début de cette année, en raison de congés de fin d’année dans les entreprises de négoce et coopératives. Après l’accentuation des volumes sur la fin de l’année et le recul des prix que cela a engendré, les disponibilités sont moins soutenues. Le niveau de la demande en viande bovine est convenable pour cette rentrée.
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Les magasins montrent des besoins de réapprovisionnement assez réguliers. Des stocks ont été effectués ces dernières semaines par les industriels, notamment en surgelé ou en sous-vide. La demande en viande fraîche pour le steak haché est présente.
L’activité commerciale de ce début d’année reprend sur les mêmes bases qu’en fin d’année. Les prix des vaches charolaises R se maintiennent dans une fourchette allant de 5,10 à 5,30 €, et les jeunes vaches viandées U sont vendues entre 5,30 et 5,50 €. Dans la viande de haut de gamme (parthenaises, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), les boucheries se réapprovisionnent après les fêtes. Les génisses et vaches très bien conformées et lourdes (de plus de 500 kg) sont vendues entre 5,80 et 6,30 €.
Dans les réformes laitières, la modestie de l’offre assure un écoulement assez fluide au début de cette semaine. Les abattoirs accordent quelques plus-values aux négociants et aux éleveurs qui avaient gardé des animaux pour cette période assez tendue. Les vaches prim’holsteins de milieu de gamme (P=) se vendent dans une fourchette de prix allant de 3,50 à 3,75 € selon le poids et la finition. Leurs tarifs peuvent monter de 3,85 à 3,95 € dans les P+/O– lourdes. Les vaches P–1 ou 2 restent faiblement valorisées, entre 2,30 et 2,80 €.
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