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Bovins de boucherie La modestie de l'offre maintient les prix dans les races à viande

Les faibles apports en direct aux abattoirs animent le marché. La météo est favorable aux semis d'automne et à la fin des ramassages de fourrages.

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Les tarifs se maintiennent dans les femelles de qualité bouchère. Les tarifs plafonnent dans les allaitantes de choix secondaire, mais la modestie de l’offre permet de limiter la pression sur les prix. Les tarifs des vaches charolaises R sont compris entre 5,40 et 5,50 € sur le marché de Cholet, mais ils se tassent à Saint-Christophe-en-Brionnais, allant de 5,30 à 5,45 €. 

Dans les laitières, la tendance reste baissière. Les bonnes vaches prim’holsteins se vendent de 4,50 à 4,55 € (contre 4,90 et 4,95 € il y a un an). Les prix des P=3 de plus de 300 kg se situent entre 4,40 et 4,50 €. Le tri est plus sévère dans les vaches P2, négociées dans une fourchette de prix très large — de 3,70 à 4,30 € — en fonction du poids et des abatteurs. Les vaches P–1et P–2 restent pénalisées, valorisées de 3,00 € à 3,60 €/kg de carcasse en fonction du poids. Les tarifs se tassent entre 4,70 et 4,80 € dans les normandes et les montbéliardes viandées. Les plus maigres se vendent au prix des laitières.

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