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Bovins de boucherie Recul constant de l’offre dans les réformes laitières

Dans le secteur de l'aval, la consommation de viande va basculer du mode estival (grillades, brochettes) vers les viandes à bouillir (pot-au-feu, bourguignon…) dès que les températures vont baisser. Cela se traduit dans un premier temps par un recul des ventes et une tension sur les prix des pièces nobles (faux-filets…).

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Contrairement aux années précédentes, le commerce se porte plutôt bien dans les femelles de qualité bouchère. L’offre est mesurée chez les engraisseurs, qui ont freiné leur activité face à l’envolée des coûts de production. Sur les marchés, les jeunes vaches viandées charolaises R+/U– sont vendues autour de 5,55 €. Les prix des R= vont de 5,35 à 5,50 €. Les vaches d’entrée de gamme ou plus légères se vendent de 4,80 à 5,20 €. Les limousines restent bien valorisées, avec des prix des R compris entre 5,40 et 5,60 €. Ceux des U sont compris entre 5,70 et 6,00 €. Les tarifs se maintiennent entre 6,20 et 6,70 € dans les parthenaises U, et de 5,90 à 6,30 € dans les blondes d’Aquitaine lourdes.

Dans les laitières, les prix des bonnes vaches prim’holsteins viandées se tassent légèrement, et des écarts de valorisation sont réapparus entre les abattoirs. Les vaches P +/O– se négocient entre 4,55 et 4,65 €, et les tarifs des P= se situent entre 4,45 et 4,55 € en fonction du poids. Les bonnes normandes ou montbéliardes O+/R se vendent encore entre 4,85 et 4,90 €. C’est dans le milieu et le bas de gamme que la tendance se durcit, avec des tarifs compris entre 3,30 et 4,00 € pour les vaches P1 ou P2 légères.

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