Bovins de boucherie L’offre reste suffisante pour couvrir les faibles besoins du marché
La faiblesse de la consommation est accentuée par la canicule. Les premiers départs en vacances limitent également la demande. Les industriels restent confrontés à de faibles disponibilités dans les réformes laitières, mais la pression des viandes d’importation continue d’orienter négativement le marché.
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Les vaches prim’holsteins P+/O– perdent encore 0,05 €/kg de carcasse et se négocient entre 4,50 et 4,55 €. La majorité des P=2 ou 3 de poids convenable se vendent entre 4,35 et 4,50 € selon les abattoirs et les compléments de prix accordés. Les vaches P– se vendent de 3,50 à 4 € en fonction du poids et de la finition. Les prix des bonnes normandes et les montbéliardes O+ se tassent de 4,80 à 4,85 €. Elles se valorisent entre 4,30 et 4,75 € dans les O en fonction de l’état d’engraissement.
Juillet débute sur un commerce également très calme dans le secteur allaitant. Sur les marchés, l’offre est peu étoffée. La tendance à la baisse des prix se confirme dans les charolaises R, qui se négocient entre 5,25 et 5,30 €. Les animaux de plus de 10 ans ou de moins de 350 kg ainsi que le bétail en manque de finition se négocient entre 4,70 et 5,00 €. Les jeunes charolaises lourdes de conformation U ne trouvent pas encore de débouchés suffisants sur le sud du pays. Les blondes d’Aquitaine, limousines, aubracs et parthenaises souffrent de la faible activité des boucheries parisiennes et grandes métropoles. Les tarifs restent cependant inchangés.
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