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Bovins de boucherie L’offre est largement suffisante pour la demande

L’animation commerciale reste fidèle à un début de juillet, avec une demande toujours très modeste dans les abattoirs. Les industriels peinent de plus en plus à écouler la marchandise, au regard des écarts de valorisation avec les autres pays de l’Union européenne.

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La semaine débute sur une relative stabilité des prix dans les viandes de qualité bouchère. Sur le marché de Cholet, les prix des charolaises U= se maintiennent à 5,50 €, tandis que les R= se tassent légèrement à 5,30 €. C’est dans les réformes laitières que la pression est la plus forte : les industriels veulent réduire les écarts de valorisation avec nos voisins européens. Les bonnes vaches prim’holsteins P+/O– se négocient entre 4,55 et 4,60 € — soit 0,25 € de moins que l’an passé, mais 0,60 € au-dessus de l’Allemagne. La majorité des P= de poids convenable se valorisent entre 4,50 et 4,55 € dans les campagnes. Les tarifs des normandes et des montbéliardes se tassent de 4,80 à 4,90 € dans les bonnes O+/R. Elles se vendent entre 4,60 et 4,75 € dans les O=. Les abatteurs pratiquent en revanche un tri plus sévère dans les animaux d’entrée de gamme et trop maigre : les P–1 légères sont valorisées entre 3,50 et 4,00 €, quelle que soit la race.

Dans les jeunes bovins, la situation est très compliquée, car le marché intérieur n'absorbe pas ce qui ne part pas à l’exportation. Les abatteurs n’ont d’autre solution que de faire baisser le prix des JB français. 

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