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Bovins de boucherie Le manque de consommation pèse sur les échanges

L’activité des abattoirs est très calme avec une demande en viande française sérieusement impactée par les niveaux de prix sur les étals.

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Les ventes sont en repli, y compris pour la viande hachée. Les vacances de Pâques réduisent aussi la demande des cantines et restaurants scolaires. L’offre, de son côté, est un peu plus étoffée tout en restant en retrait par rapport à l’an passé. Les abatteurs profitent de cette fenêtre plus favorable pour stopper la hausse des prix, et surtout faire baisser ceux des réformes laitières qui souffrent d’un décalage trop important avec nos voisins européens.

Le commerce reste régulier avec des tarifs stables pour les femelles blondes d’Aquitaine, parthenaises ou limousines de qualité bouchère avec du poids. La pression est plus sensible sur les charolaises R avec une gamme de prix comprise entre 5,30 et 5,40 € sur le marché de Cholet. Les bonnes charolaises viandées U se vendent de 5,40 à 5,50 €.

Les tarifs des réformes laitières se tassent avec une valorisation proche de 4,70 € pour les bonnes vaches prim’holsteins P+. Les vaches de milieu de gamme se négocient entre 4,40 et 4,60 € alors que les mauvaises restent vendues entre 3,50 et 3,90 € en fonction du poids.

L’activité est très calme dans les jeunes bovins avec un recul de la demande après les fêtes pascales. Les prix des charolais U= se rétractent entre 5,35 et 5,40 €, sur les marchés.

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