Bovins de boucherie Léger redressement
Les sorties de laitières ne sont pas aussi abondantes que prévu. Elles sont même juste suffisantes pour la demande dans certains secteurs, notamment dans celui des vaches finies et viandées. Les animaux de moindre conformation ou sans viande, commercialisés après la dernière traite, restent nombreux et mal valorisés.
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Malgré une demande limitée en raison des vacances scolaires, les abatteurs ne font pas pression. Les tarifs ont même repris 2 centimes sur le marché de Carentan. Les vaches P+/O– lourdes demeurent valorisées entre 2,45 de 2,52 €/kg de carcasse en fonction des abattoirs. La fourchette tarifaire est très large dans les vaches P. En entrée de gamme, les P–1 se vendent 1,40 €/kg de carcasse tandis que le prix des P=3 oscille entre 2,20 et 2,40 €/kg de carcasse en fonction du poids. Les prix des bonnes vaches normandes et montbéliardes sont stables. Les O=3 se vendent entre 2,90 à 3,00 €/kg de carcasse.
Les tarifs se maintiennent dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, ou limousines sur le marché de Cholet. Dans le domaine des génisses et des bonnes vaches charolaises viandées, le commerce demeure fluide, même si les tarifs peinent à progresser. Les vaches limousines U= de 450 kg se sont commercialisées autour de 4,35 €/kg de carcasse. Les charolaises viandées se négocient entre 3,50 et 3,65 €/kg de carcasse, mais les ordinaires, en manque de finition ou âgées de plus de 10 ans se situent entre 3,10 et 3,35 €/kg de carcasse.
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