Bovins de boucherie Léger recul des ventes
Après plusieurs mois d’arrêt, la reprise timide de la restauration hors foyer (RHD) soulèvent des interrogations pour la revalorisation des viandes hachées. Les abattoirs, ayant des besoins moindres en minerai, effectuent du report par congélation. Mais, malgré une demande en baisse, les engagements pris dans le secteur de l’aval évitent toute pression sur les cours.
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Cette semaine (du 22 au 28 juillet 2020), l’offre limitée facilite les échanges dans le centre du pays alors que les tarifs tendent à se stabiliser dans l’Ouest. Sur les marchés, les charolaises U se négocient entre 4,10 et 4,20 €. La modestie de l’offre permet un écoulement régulier dans les animaux R. Pour autant, des écarts de valorisation sont observés parmi les charolaises R=. Ces dernières se vendent entre 3,75 et 4,05 €. La moyenne tarifaire s’établit à 3,97 € sur le marché de Cholet, à 3,90 € à Saint-Christophe-en-Brionnais ou Châteaubriant et à 3,80 € à Bourg-en-Bresse ou Rethel.
Parmi les sujets croisés R, les rouges des prés ou les animaux âgés de plus de 10 ans, la fourchette de prix se situe entre 3,65 et 3,80 € à Cholet. Du côté de Laissac, les animaux R plus légers se négocient entre 3,10 et 3,55 €.
Dans les réformes laitières, les industriels ont stabilisé leur prix. Le prix des vaches prim’holsteins P+/O– se maintient entre 2,83 et 2,90 €. La majorité des vaches P=2 ou P=3 affiche 2,70 à 2,80 €.Les réformes P– se négocient entre 2 et 2,30 € en fonction du poids. Quant aux normandes et aux montbéliardes O+/R–, leurs tarifs se tiennent, entre 3,10 et 3,15 € dans les très bonnes et entre 2,90 et 3,05 € parmi les plus communes.
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