Bovins de boucherie Les écarts de valorisation persistent
Le recul saisonnier de la demande se heurte à une offre suffisante sur le marché, rendant le commerce plus compliqué. Pour autant, les abatteurs ayant signé pour une revalorisation du prix des races à viande tiennent leurs engagements. Pour les opérateurs non-signataires, les écarts de valorisation sont flagrants. Parmi les laitières, la tendance est à la stabilisation des prix.
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Seule une partie des charolaises de moins de 10 ans et de plus de 380 kg peut bénéficier des hausses accordées par les abattoirs signataires de l’accord. Les autres opérateurs se retrouvent confrontés à un marché moins porteur, avec des tarifs gravitant autour de 3,85 €. Les races allaitantes telles que la rouge des prés ou les croisées, qui ont moins la côte dans les grandes et moyennes surfaces (GMS), sont également impactées. Ces dernières se vendent entre 3,65 € et 3,85 €. Pour les éleveurs, hormis les animaux de haut de gamme à destination de la boucherie traditionnelle, les inquiétudes se font sentir.
Dans les vaches laitières, les prix se stabilisent. Les prim’holsteins P+/O- se valorisent entre 2,85 et 2,90 €. Les sujets de conformation P= ont des tarifs compris entre 2,60 et 2,80 € en fonction du poids. Parmi les animaux P–, le tri est plus sévère. Les prix varient entre 2,00 et 2,30 €, voire moins dans les plus médiocres. Les normandes et les montbéliardes O se valorisent de 2,90 à 3,10 €.
En jeunes bovins, les prix restent sans évolution. Les sujets U se vendent en moyenne 3,75 €.
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