Bovins de boucherie La demande se tasse
La seconde moitié du mois de juin est traditionnellement marquée par un recul de la demande. Étant donné les contraintes sanitaires imposées par le coronavirus, le redémarrage des restaurants est timide. Dans les grandes et moyennes surfaces, les ventes sont en repli, en lien avec la reprise scolaire et le retour de certains salariés en entreprise. Pour autant, les abatteurs tiennent leurs engagements et conservent des prix fermes.
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Dans les réformes laitières, l’équilibre entre l’offre et la demande permet une stabilisation des prix. Le prix des vaches prim’holsteins P+/O– se maintiennent entre 2,85 et 2,90 € sur le grand Ouest. La majorité des vaches P= de poids convenables se négocient, quant à elles, entre 2,60 et 2,80 € en fonction de leur poids et de leur état de finition. Les très bonnes vaches normandes et les montbéliardes se valorisent de 3,10 et à 3,15 €. Celles de conformation O= s’établissent entre 2,90 et 3,10 €.
Parmi les femelles allaitantes, la progression des prix est moins marquée que la semaine dernière. Les écarts de valorisation sont plus sensibles entre les abatteurs. Sur le marché de Cholet, la gamme tarifaire dans les vaches charolaises R est comprise entre 3,70 et 3,90 €. Pour les U, les prix s’établissent entre 3,90 à 4,10 €.
Sur les autres marchés, des écarts de prix importants sont appliqués en fonction de la qualité, du poids et de l’âge des animaux. À Rethel, les tarifs des vaches R oscillent de 3,40 à 3,70 €.
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