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Bovins de boucherie Le commerce se complique

Après les achats euphoriques du début de la semaine dernière, les ventes ont nettement ralenties dans les grandes et moyennes surfaces (GMS). Un certain nombre de magasins ferme leur rayon à la découpe, faute de personnel. Les consommateurs orientent leurs principaux achats vers les viandes hachées ou les pièces à bouillir tandis que la demande pour les femelles de qualité bouchère se rétracte.

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Les achats des ménages, qui ont tendance à délaisser les pièces nobles, compliquent l’équilibre économique des carcasses pour les abattoirs. Le secteur a réduit son activité pour cette semaine, notamment dans les femelles de races à viande. Dans les allaitantes de choix secondaire, les niveaux tarifaires pratiqués par la majorité des industriels sont sensiblement reconduits. Les charolaises R sont valorisées entre 3,60 à 3,75 €.

 

Dans les réformes laitières, l’offre reste suffisante au vu des besoins. Les prix sont maintenus dans les prim’holsteins P+/O– lourdes. Ces dernières se négocient entre 2,60 et 2,70 € suivant les abattoirs. Les vaches P=3 se vendent le plus souvent entre 2,45 à 2,55 € alors que les vaches de conformation moindre restent faiblement valorisées, entre 1,60 à 2,00 € en fonction du poids.

 

Dans le secteur du jeune bovin, la tension commerciale se durcit, au regard du fort recul des commandes italiennes. Les sujets U= se négocient autour de 3,80 € dans les abattoirs cette semaine. Les jeunes bovins laitiers sont également malmenés face à la fermeture d’un certain nombre de chaînes de restauration rapide.

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