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Bovins de boucherie Le commerce se complique

Le recul saisonnier de la demande ralentit les échanges, notamment pour les charolaises dans le centre et le sud-est du pays. En parallèle, l’offre tend à progresser en raison de la sécheresse et des besoins de trésorerie des exploitations.

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Le commerce est plus sélectif. Les tarifs se tassent sur les marchés de Saint-Christophe-en-Brionnais ou de Cholet. Les jeunes vaches charolaises viandées U se valorisent entre 3,74 et 3,90 €/kg de carcasse. Les tarifs peinent à dépasser 4 €/kg. Le commerce est également plus difficile pour les vaches R=, dont les prix se situent entre 3,55 et 3,65 €/kg. Les allaitantes légères ou en manque de finition sont triées et se commercialisent entre 3,20 et 3,40 €/kg.

 

En laitières, les abattoirs observent une baisse dans la qualité avec des vaches plus légères. Les transactions sont plus sélectives. Si les tarifs des bonnes vaches montbéliardes ou normandes se tassent légèrement autour de 3,30 €/kg, ils sont revus à la baisse pour les animaux de moindre conformation. Les prix des vaches P=2 ont perdu 0,10 € à 2,30 € à Bourg-en-Bresse.

 

En prim’holsteins, la tendance est identique. Les vaches P+/O– se valorisent entre 2,75 et 2,80 €/kg, voire 2,85 €/kg dans certains outils. La fourchette de prix est très large pour les animaux P= en fonction du poids et de la finition. Dans cette gamme de marchandise, les prix oscillent entre 2,40 et 2,70 €/kg. Les animaux très maigres sont fortement dépréciés. Les tarifs des P– vont de 1,60 à 1,80 €/kg.

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