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Bovins de boucherie Sérieux recul de la demande

Les volumes disponibles sont quelque peu réduits par les ensilages de maïs dans les Pays de la Loire et le sud Bretagne, mais l’offre se renforce dans le centre face à une arrière-saison qui s’annonce douloureuse avec des stocks d’hiver déjà fortement entamés.

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L’activité commerciale est également très calme dans le secteur de l’aval, faute de consommation. Le commerce est tendu avec des tarifs discutés sur le marché de Cholet pour les bonnes vaches charolaises U– lourdes qui se valorisent autour de 3,74 €/kg, voire 3,65 € pour les plus âgées.

 

La tendance est également baissière du côté des charolaises standards et des allaitantes convenables de plus de 400 kg qui se négocient de 3,55 à 3,65 €. Les vaches d’entrée de gamme R– avec du poids se vendent normalement entre 3,45 et 3,55 € tandis que les maigres ou O se situent entre 3,05 et 3,30 €.

 

Les transactions sont régulières avec très peu de mouvements tarifaires dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg qui se valorisent entre 4,40 et 4,80 €, voire 5,10 € pour les meilleures. Les blondes U de 400-450 kg se vendent de 4,00 à 4,30 €. Les plus légères ou de moindre conformation partent entre 3,60 et 3,95 €.

 

En laitières, les abatteurs mettent la pression avec des tarifs qui perdent quelques centimes. Les bonnes vaches normandes lourdes se négocient de 3,28 à 3,32 €. Les prim’holsteins se tassent de 2,72 à 2,82 € pour les P+/O– en fonction des outils industriels. La fourchette tarifaire va de 2,50 à 2,65 € pour les vaches de gamme intermédiaire P= en fonction du poids et de la finition. Les vaches inférieures P–1 et 2 restent malmenées et se valorisent entre 1,70 et 2,00 €.

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