Bovins de boucherie Baisse en réformes laitières
Alors que les éleveurs s’attendaient à profiter du creux de production de l’été pour bénéficier de tarifs plus rémunérateurs, la canicule de la semaine passée a fait fondre les commandes dans les abattoirs et a permis à ces derniers de mettre la pression sur les prix.
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La qualité de l’offre est en forte baisse avec des animaux qui arrivent de plus en plus souvent sans finition dans les abattoirs. Cette tendance baissière est surtout remarquée sur le grand ouest et/ou sur les marchés dans lesquels les gros acteurs ont un impact majeur. Les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes lourdes et correctement finies résistent mieux à la pression que les vaches P =. Les bonnes vaches Frisonnes P +/O- se tassent entre 2,75 et 2,82 € alors que les P = sont négociées entre 2,47 à 2,68 €. Les P-1 ou 2 sont peu demandées et partent entre 1,68 et 2,15 € en fonction du poids.
La tendance se durcit également du côté des Charolaises face à la faiblesse de la consommation. Les cours fléchissent avec un tri plus sévère sur la finition. Les vaches Charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 350 kg se négocient entre 3,57 et 3,70 € sur le marché de Cholet. Les animaux d’entrée de gamme et les vaches âgées se vendent de 3,32 à 3,48 €. L’offre dans cette gamme de marchandise risque de grossir dans les semaines à venir si la sécheresse perdure. Les acteurs de la filière sont même très inquiets pour le commerce post-rentrée scolaire.
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