Bovins de boucherie La tendance reste lourde dans les jeunes bovins
L’Espagne, qui monte en puissance sur l’activité d’engraissement de jeunes bovins, est devenu le principal producteur de viande bovine en Europe, devant la France.
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Elle constitue également un sérieux concurrent sur le marché italien. La taille des ateliers (plus grande), des contraintes climatiques plus clémentes et des normes sanitaires et administratives plus souples permettent au pays d’enregistrer des coûts de revient moins importants. Cette production, qui était à l’origine principalement destinée aux marchés du Moyen-Orient et du Maghreb, s’est recentrée sur l’Europe depuis la contraction des exportations vers la Turquie. Une montée en gamme des mises en place leur permet désormais de servir le marché italien.
L’activité commerciale française est tendue sur le marché intérieur avec une viande qui ne correspond pas aux standards recherchés par le consommateur (viande trop claire). Seules des mises en place spécifiques avec une alimentation adaptée pour donner de la couleur peuvent assurer un débouché sur le marché intérieur… Mais ce dernier est trop peu rémunérateur pour faire perdurer cette activité.
La tendance reste baissière sur le marché de Cholet avec des JB Charolais U= qui se négocient autour de 3,80 € et des blonds d’Aquitaine U qui peinent à se maintenir à 4,12 € de moyenne. Seuls les moins d’un an bien conformés se négocient entre 4,45 et 4,55 €.
Ce début de semaine ne fait pas apparaître de grands changements du côté des femelles où les tarifs sont globalement reconduits par rapport à la semaine passée. Les holsteins P+/O– se négocient entre 2,77 et 2,82 €. Les charolaises R de moins de 10 ans se commercialisent de 3,60 à 3,80 € et les vaches limousines U se vendent entre 4,15 et 4,55 €.
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