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Bovins de boucherie Début en demi-teinte des concours de Pâques

L’activité sur les premiers concours d’animaux de boucherie est assez tendue. La demande est inférieure à l’offre.

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Les jurys observent que, si les têtes de classement sont de très bonne qualité, des animaux plus communs qui n’ont pas leur place sur ces manifestations d’excellence sont également présentés. Les éleveurs qui ont du mal à trouver une juste valorisation dans le commerce traditionnel cherchent une plus-value sur les concours.

 

Le concours de Lezay était assez relevé en qualité, notamment du côté des parthenaises et des blondes d’Aquitaine. Les acheteurs devront se replier sur les concours du Centre pour les bonnes charolaises, et sur Saint-Yrieix-la-Perche pour les limousines. Les tarifs pour les premiers concours de Pâques se situent entre 5,50 et 6,50 € dans le milieu de classement. Ils montent difficilement au-dessus de 7,00 € pour les championnes, même si les deux grandes championnes parthenaises se sont négociées 8,50 et 9,00 €.

 

Sur le marché traditionnel, l’équilibre entre l’offre et la demande est plus facile à atteindre pour les industriels, avec quelques sorties au début du mois sur le Grand Ouest, et des vacances de printemps qui débutent le 8 avril. La tendance est à la stabilisation des prix. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient dans les abattoirs entre 2,75 et 2,80 €, voire 2,85 € dans certaines régions. La majorité des vaches P=3 se vendent de 2,60 à 2,70 € en fonction du poids, mais également au regard de la concurrence entre acheteurs.

 

La fourchette de prix constatée dans les normandes et les montbéliardes s’étend de 3,15 à 3,25 € dans les O= pour plafonner à 3,30 € dans les très bonnes (R–). Les abatteurs craignent en revanche que les volumes ne soient pas longtemps en adéquation avec la demande pour la seconde partie du mois.

 

Malgré une demande peu soutenue dans les races à viande, la tendance est au maintien des prix, avec des volumes amoindris par le début des mises à l’herbe. Les tarifs des bonnes charolaises viandées (U–/U=) de moins de 10 ans se situent entre 3,80 et 3,96 €. Les tarifs oscillent entre 3,60 et 3,80 € dans les vaches R, en fonction du poids, de l’âge et de la finition.

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