Bovins de boucherie Peu de mouvements tarifaires
Avec la succession de jours fériés, la période de soudure entre la fin des animaux d’étable et le début des sorties d’herbage n’a pas d’impact sur le marché. Les abattoirs couvrent leurs besoins sans trop de difficultés que ce soit pour les femelles laitières ou de races à viande.
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La faible offre sur les marchés, notamment dans le centre du pays, assure une certaine résistance à la pression des abatteurs sur les animaux de races à viande destinés à la coupe des magasins (vaches R et O). Les vaches charolaises R= se négocient de 3,70 à 3,80 €/kg en fonction du poids, de l’âge et de l’état d’engraissement. Ces tarifs se situent entre 3,75 et 3,90 €/kg sur l’ouest du pays.
L’accroissement des sorties dans les prochaines semaines avec la montée en puissance des sorties d’herbages risque de mettre une certaine tension sur le marché de la viande, ce qui serait très mal compris des éleveurs, mais l’adéquation offre-demande est toujours a ce jour l’élément majeur dans la détermination du prix.
En ce qui concerne les laitières, les industriels couvrent facilement leurs besoins à la veille d’une nouvelle semaine de 4 jours. Les cours des prim’holsteins sont stables entre 2,90 et 2,95 €/kg pour les vaches P+/O– de plus de 280 kg. La gamme est plus ouverte pour les vaches plus légères et surtout pour celles sans finition encore largement représentées.
Les P= se vendent entre 2,50 et 2,75 €/kg. Les P– sont valorisés entre 1,80 €/kg pour les maigres et 2,30 €/kg pour les P–2 en fonction du poids et des abattoirs. Cette tendance est identique pour les normandes et montbéliardes avec des cours compris entre 3,05 à 3,30 €/kg pour les O convenables et 3,35 €/kg pour les bonnes.
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