Bovins de boucherie Les prix des laitières se stabilisent

La semaine prochaine, les industriels pourraient tenter de remettre une légère pression sur les prix en raison du recul des besoins lié aux promotions de porc. Les disponibilités devraient être moins soutenues, notamment dans la moitié sud du pays. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient entre 2,52 et 2,60 €/kg de carcasse rendus abattoir selon les entreprises et les P= se vendent entre 2,40 et 2,45 €/kg de carcasse en fonction du poids des animaux. Les bonnes normandes et montbéliardes O=/O+ se sont commercialisées de 3,10 à 3,15 €/kg de carcasse et la plupart des O= se vendent autour de 3,00 €/kg de carcasse.

Dans les femelles de qualité bouchère, les tarifs sont stables. L’ambiance est toutefois plus lourde. Les besoins des magasins sont en baisse. Les jeunes vaches Limousines U= se négocient entre 4,04 et 4,57 €/kg de carcasse sur le marché de Cholet. Les blondes d’Aquitaine U de 420 kg se vendent autour de 4,30 €/kg de carcasse, celles de 500 kg partent à 4,80 €/kg de carcasse tandis que les très bonnes se vendent 5,00 €/kg de carcasse. Cette gamme tarifaire est sensiblement la même pour les génisses charolaises label à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les bonnes vaches U, hors label, se vendent entre 3,74 et 4,20 €/kg de carcasse.

Dans les allaitantes de choix secondaire, le commerce est encore assez régulier car l’offre est mesurée. Les vaches R= de 350 à 400 kg de moins de 10 ans sont commercialisées de 3,45 à 3,55 €/kg de carcasse ; les jeunes lourdes se négocient entre 3,55 et 3,65 €/kg de carcasse. Les animaux plus âgés restent pénalisés même s’ils sont bien conformés. Le prix des allaitantes de bas de gamme se tient grâce à la hausse de celui des laitières.

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