Bovins de boucherie Le marché est à l’équilibre

Le bétail plus léger se situe 15 centimes en dessous de ces prix. Un certain nombre d’abatteurs s’interrogent sur les disponibilités en début d’année, même si les statistiques montrent que des volumes d’animaux encore importants sont disponibles dans les fermes. De nombreux éleveurs ont cessé leur activité en cette fin d’année.

Dans le secteur laitier, avec le début des vacances scolaires, la demande de viande hachée est plus mesurée. Les besoins des abatteurs sont limités, mais la réduction de l’offre de réformes laitières assure une stabilisation des prix.

Les prim’holsteins P +/O– lourdes se sont négociées entre 2,48 et 2,55 €/kg, au même prix que l’an passé. Les normandes et les montbéliardes se vendent de 2,90 à 3,05 €/kg, mais les tarifs des bonnes vaches plafonnent à 3,10 €/kg.

La semaine prochaine, les sorties seront moins importantes, avec des abatteurs qui auront des besoins pour la rentrée. Cela devrait néanmoins avoir peu d’impact sur les prix, car le gros du commerce est déjà planifié.

La viande de haut de gamme devrait être prisée sur les bonnes tables pour les fêtes de fin d’année. Ce seront toujours les pièces nobles qui seront les plus recherchées (côte de bœuf, filet…). Les pièces de second choix, dont la quantité est limitée sur ce type d’animal, seront transformées en viande hachée pour les enfants. La grande majorité de ces animaux a été abattue depuis une dizaine de jours pour assurer une bonne maturation avant Noël. Le moment est aux prises de commandes pour le réveillon et les encarts promotionnels mettant en avant les championnes fleurissent dans les journaux, les boucheries et les magasins.

La question de fond sur l’avenir du cheptel allaitant et son positionnement commercial dans le paysage français demeure : les seuls produits qui progressent le plus dans le panier de la ménagère sont les viandes hachées et les produits transformés.

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