Bovins de boucherie Nouvelle tension sur les laitières
Comme chaque année, les dernières semaines du mois de novembre sont marquées par des ventes peu soutenues à l’aval. Des industriels remettent la pression sur les prix, tandis que d’autres jouent la carte de la stabilité en réformes laitières comme en allaitantes d’entrée de gamme.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La baisse des cours est mesurée sur le marché de Carentan. À Cholet, les tarifs sont reconduits, avec des bonnes prim’holsteins P + ou O– négociées de 2,50 à 2,58 €/kg. Les prix des vaches P varient selon le poids et la finition de l’animal. Ils affichent entre 2,20 et 2,45 €/kg pour les sujets de plus de 260 kg, et de 1,50 à 2,00 €/kg en entrée de gamme. Les normandes et les montbéliardes O= ou + trouvent preneur entre 3,05 et 3,10 €/kg.
En viande de qualité bouchère, la tendance est lourde pour les blondes d’Aquitaine, les limousines et même les parthenaises, dont l’offre couvre largement les besoins. Les tarifs se replient sur le marché de Cholet. Peu de changement en charolaises, même si l’activité est moins soutenue que ces dernières semaines. Les vaches R se vendent entre 3,45 et 3,70 €/kg, avec une moyenne à 3,58 €/kg, à Cholet. Les animaux jeunes et viandés, classés R+ ou U–, se commercialisent sans entrain, de 3,74 à 3,80 €/kg de carcasse, voire 3,96 €/kg pour les meilleurs.
En jeunes bovins, la modestie de l’offre facilite les échanges. Sur le marché de Cholet, les tarifs sont autour de 3,74 €/kg pour les charolais U=, et de 3,55 €/kg pour les R=. Les blonds d’Aquitaine voient leurs prix reconduits, avec une activité à l’exportation très calme.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :