Bovins de boucherie Maintien difficile en races à viande

L’approvisionnement des abattoirs est suffisant, permettant aux industriels de faire de nouveau pression sur les prix. Les baisses sont néanmoins réduites cette semaine. En revanche, les promotions saisonnières sur le porc devraient restreindre la demande de viande rouge dès la semaine prochaine.

En haut de gamme, les premiers concours qui se sont déroulés montrent un commerce très calme dans la conjoncture actuelle, malgré des présentations souvent en repli. En réformes allaitantes, le commerce est calme. Les tarifs sont juste maintenus dans l’Ouest, mais ils restent stables dans le Centre pour les bonnes charolaises viandées. Les cours ont été reconduits à Cholet, avec des vaches charolaises R= de moins 10 ans à 3,48 €/kg. La même gamme se vend 3,58 € à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les plus légères se vendent de 3,20 à 3,35 €. Les mauvaises O restent malmenées et comprises entre 2,90 et 3,05 €.

En réformes laitières, après le réapprovisionnement des cantines et restaurations collectives, les besoins sont moins soutenus. La demande se tourne maintenant sur des promotions de rentrée qui se multiplient. Les tarifs continuent de baisser dans l’ensemble des bonnes prim’holsteins et normandes, viandées et d’un poids convenable. La vente est laborieuse, avec des tarifs en forte baisse, dans les vaches de qualité ordinaire et légère (P-1 et 2). Les bonnes P+ plafonnent autour de 2,60 €/kg net. Les P=3 de plus de 260 kg se négocient entre 2,40 et 2,50 €, tandis que les P- se situent entre 1,80 et 2,10 €, voire moins dans les très mauvaises.

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