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Constructeurs ils s’inquiètent de la baisse des compétences en machinisme

Axema souhaite relancer la formation et le recrutement de conseillers en machinisme dans les chambres d'agriculture, afin d'accompagner les agriculteurs dans leurs investissements.

Axema, le syndicat des constructeurs et importateurs de machines agricoles, vient de dévoiler ses propositions pour la loi d’orientation agricole (LOA) avec en tête une meilleure formation de l’ensemble de la filière afin d’accompagner efficacement les agriculteurs.

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Axema vient de publier sa contribution aux réflexions autour de la LOA. Le cœur de sa proposition est la meilleure formation de tous ceux qui doivent accompagner les agriculteurs dans le choix, la mise en route et le financement des machinismes. Parce que la filière est en mutation et que les évolutions technologiques sont rapides, les constructeurs veulent mettre en place des formations continues spécialisées à destination des enseignants. Ils proposent également la création d’un statut d’expert-associé pour accompagner les professeurs sur l’ensemble des nouveautés du secteur de l’agroéquipement afin d’accélérer la formation du corps enseignant.

Faire évoluer la DJA

Axema propose également de faire évoluer la dotation aux jeunes agriculteurs en intégrant une prime à la conversion pour renouveler le parc existant au profit de machines plus vertueuses. Les démarches administratives pour obtenir les subventions ainsi que le choix des matériels étant très compliqués, Axema souhaite renforcer la présence de conseillers en machinisme agricole et leur expertise dans toutes les chambres d’agriculture. Ils se sont raréfiés avec les départs à la retraite et l’orientation des ressources vers l’agriculture biologique et les énergies renouvelables.

Affirmer la politique de transition énergétique

Alors que le machinisme agricole a plusieurs cartes à jouer dans la transition énergétique, notamment avec l’électricité, le méthane vert et l’hydrogène, les constructeurs déplorent l’absence d’une feuille de route claire. Pour Axema, l’État doit donc affirmer sa politique de transition énergétique et coordonner les efforts du machinisme agricole et des fournisseurs d’énergie afin que l’ensemble des acteurs de cette transition aient une réelle conviction et motivation à tenir ce cap.

Faire découvrir les métiers

Enfin, Axema propose d’inscrire une Journée nationale de l’agriculture dans le calendrier républicain pour faire découvrir au grand public et aux jeunes l’éventail des métiers qui existent dans la filière agricole. Les constructeurs rappellent notamment que 10 000 à 15 000 postes seront à pourvoir dans le machinisme agricole d’ici à 2030.

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