La vie des start-ups Bourdons pulvérisateurs, boîtiers connectés et robot au musée
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Utiliser des bourdons pour appliquer un fongicide naturel
La start-up canadienne Bee Vectoring Technology (BVT) mise sur cette espèce de la famille des apidés (Apidae) pour protéger les cultures menacées par le champignon Botrytis. La solution demande de placer des ruches à proximité des rangées cultivées. À l’intérieur se trouve une colonie qui, au cours des semaines, travaillera sans arrêt pour aider à protéger la culture de fraises certifiées biologiques de la moisissure grise. En effet, en sortant de la ruche, les bourdons passent par un sas contenant une poudre grise qui colle à leurs pattes. Quand ils atterrissent sur une fleur, une partie de la poudre tombe. La poudre brevetée est produite par BVT. Elle contient un champignon qui, selon la compagnie, est sans danger pour les humains, les animaux et les abeilles. Il bloque le champignon Botrytis.
Cette méthode n’utilise pas d’eau, ne nécessite pas de machinerie lourde et fournit le composé protecteur directement aux fruits avec très peu de déchets, explique BVT. Les tests de BVT-CR7 ont été effectués en Europe et en Amérique du Nord. Les premiers essais, notamment sur fraises, auraient donné des résultats positifs. L’autre problématique est de vérifier si cette manipulation a un impact positif, et lequel, sur les bourdons et les abeilles. Le contexte est lourd autour des applications phytosanitaires, notamment celles de néonicotinoïdes accusés d’être responsables du déclin de ces espèces. La solution de BVT pourrait participer à obtenir à la fois la protection nécessaire des plantes et la préservation des insectes.
Copeeks : nouveaux boîtiers en mai
Copeeks fête ses deux ans d’existence. La jeune start-up en profite pour lancer des nouveaux boîtiers « Peek » qui seront commercialisés en mai. Elle promet aussi un déploiement et une installation en parcelle ou en élevage grâce à « un support physique robuste, et ergonomique ». Les axes de travail du nouvel « hardware » sont la flexibilité, la multi-connectivité, la consommation énergétique, la puissance de calcul embarquée et la facilité au niveau des maintenances et mises à jour. Pour rappel, par sa solution de boîtiers, Copeeks doit permettre un panel varié d’usages : suivi de pièges à nuisibles (noctuelles, pyrales), suivi d’ambiance en élevage (CO2, NH3, vitesse d’air, etc.), suivi du développement de plantations sous tunnels ou sous serres, etc.
Par ailleurs, le 10 avril dernier, Copeeks a signé un partenariat avec la société Eilyps, entreprise spécialisée dans le conseil en élevage basée à Pacé (Ille-et-Vilaine). Leurs métiers se positionnent autour du conseil, de l’expertise et de l’élevage répartis sur plusieurs secteurs : lait, viande, agro-environnement, bâtiment et équipement. Eilyps compte 300 salariés et 3 500 adhérents éleveurs dans l’Ille-et-Vilaine. Pour ce partenariat, Copeeks va mettre à la disposition d’Eilyps ses solutions dans le domaine du numérique et des objets connectés pour développer des services innovants en environnement agricole.
Cofarming partenaire du concours de Bayer « Better Idea »
L’association Cofarming va promouvoir le concours Better Idea lors de son prochain événement, le « Cofarming Tour », avec le partenariat croisé de Bayer. Elle a accepté d’être partenaire pour cette saison 3 du concours en étant membre du jury et en accordant un prix de 5 000 € au futur lauréat de la thématique « Faire ensemble grâce au numérique pour se libérer des contraintes ».
Avec l’appel à projets « Better Idea », le groupe Bayer propose aux agriculteurs et éleveurs de partager leurs idées pour imaginer l’agriculture de demain. Quatre thèmes sont ouverts : fierté d’un métier pour rétablir confiance et transparence, créer du lien entre agriculteur et consommateur, « faire ensemble » grâce au numérique pour se libérer des contraintes et favoriser le bien-être animal. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2018. Il leur faudra ensuite promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux pour obtenir un maximum de votes. La remise des prix aura lieu en septembre.
Octopus Robot est choisi par le British Museum
Le musée des sciences du British Museum de Londres choisit Octopus Robots dans le cadre d’une exposition sur la crise sanitaire liée à l’antibiorésistance « Superbugs : The fight for Our Lives », que l’on peut traduire par « Superbactéries : la bataille pour nos vies ». Le parcours choisi par le Science Museum s’articule autour d’un voyage du microscopique jusqu’à l’échelle de l’être humain. C’est à ce dernier niveau que le musée a décidé de présenter des innovations qui permettent de lutter contre l’antibiorésistance avec notamment le robot Octopus Poultry Safe développé par Octopus Robots. L’exposition se tiendra jusqu’au 17 mai 2019 et fait partie d’un projet global du Science Museum.
Wilco promeut 7 start-ups
Wilco, important accélérateur de start-ups basé dans l’Île-de-France, vient d’élire les six jeunes pousses sur 150 les plus prometteuses de sa promotion de 2017 à l’occasion de son événement annuel consacré à l’innovation : la Wilco Academy. Califrais et Spoon ont remporté le premier prix dans la catégorie « retail », c’est-à-dire distribution. Califrais propose une application aux professionnels de la restauration, qui regroupe les commandes en une livraison avec facture unique. Spoon façonne des robots, créatures artificielles apprenantes et adaptatives, animant des lieux physiques pour y favoriser l’accès aux services digitaux et la convivialité.
Agrifind lance l’application Agrifind Alertes
Agrifind propose en téléchargement gratuit l’application mobile Agrifind Alertes, un réseau de partage d’observations de la santé du végétal. Cette application propose aux agriculteurs, techniciens, conseillers agricoles de valider leurs diagnostics de maladies et ravageurs géolocalisés de manière autonome. Elle donne pour cela un accès à une bibliothèque décrivant 150 bioagresseurs sur neuf grandes cultures : maïs, blé, orge, triticale, colza, tournesol, soja, féverole et pois. Elle propose aussi de partager les observations avec des agriculteurs, des collègues au sein d’une communauté se consacrant à la veille sanitaire.
Hari & Co sur de nouveaux marchés
La start-up lyonnaise Hari & Co annonce avoir levé 2,3 M€ pour ses steaks de légumineuses, boulettes et nuggets made in France. Grâce à ces fonds, la société créée en 2014 sous le nom Ici & Là va attaquer de nouveaux marchés et investir dans de nouvelles lignes de fabrication. Concentrée sur 600 magasins spécialisés en bio et sur des Franprix, Hari & Co prévoit d’entrer chez Casino et peut-être chez Monoprix. L’ouverture à l’international, en Allemagne ou en Angleterre, est aussi prévue.
Œufs sans abattage
La jeune entreprise française Poulehouse, qui commercialise des œufs de poule avec un mode de production sans abattage, va faire son entrée chez Carrefour et Monoprix en mai. Elle est jusqu’ici présente chez Biocoop, Naturalia et Franprix. Poulehouse commercialise actuellement 50 000 œufs par semaine, auprès de quatre éleveurs.
Cartographie 3D par drone
L’application de capture d’image Pix4D est désormais disponible pour le drone H520 de Yuneec. Les applications intéressant le monde agricole concernent la caractérisation de sécheresse, de dégâts ou d’aménagements.
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