Les Cuma s’engagent auprès des citoyens
Lauréate d’un appel à projets lancé par le réseau national agricultures et ruralités, la Fédération nationale des Cuma veut « faciliter les dialogues entre agriculteurs et citoyens » d’un même territoire.
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« Décloisonnons le monde agricole et le monde rural ! » C’est le défi que s’est lancé la Fédération nationale des Cuma (FNCuma) pour les douze prochains mois. En décembre 2023, le réseau national agricultures et ruralités a porté un appel à projets nommé « Animera 2024 » pour « animation nationale et interrégionale pour mêler enjeux ruraux et agricoles ». Le 31 janvier dernier, huit lauréats ont été désignés (lire l’encadré), dont la FNCuma pour son projet « Décloisonnons ».
Accueil Paysan et Terre de Liens participent
« À la demande de nos élus, nous réfléchissions depuis un an à la manière de rassembler davantage les agriculteurs des consommateurs sur le terrain, explique Hervé Bossuat, chef du pôle développement-projets à la FNCuma. Ils souhaitaient que les Cuma s’ouvrent à la société. Alors quand l’appel est sorti, on a tenté notre chance. »
Rejointe sur le projet par Accueil Paysan, Terre de Liens, Union nationale des CPIE, Sol et Civilisation, Red, Reneta et le MRJC, la fédération s’est fixée la fin d’année pour établir un état des lieux des initiatives existantes. « On s’est rapproché de partenaires qui ont un temps d’avance sur nous, poursuit Hervé Bossuat, pour comprendre ce qui fonctionne et repérer les blocages. L’idée est de se réunir pour aller plus vite et plus loin. »
« Tout est encore à inventer »
La FNCuma et Accueil Paysan apporteront le carnet d’adresses de leurs adhérents et les six autres structures leurs réseaux citoyens. Concrètement, une fois l’état des lieux fait, le projet prévoit la mise en place de conventions territoriales « pour nouer des liens durables et directs autour de sujets fédérateurs, tels que l’alimentation, l’énergie et le foncier, précise Hervé Bossuat. Un producteur pourrait par exemple trouver de nouveaux consommateurs ou des riverains s’intégrer à un projet d’éolienne avec un paysan. Mais tout reste encore à inventer. »
Au total, une vingtaine de personnes œuvrent pour le projet qui prendra fin le 28 février 2025 et qui représente 282 000 euros, dont 197 000 euros subventionnés par le réseau national agricultures et ruralités.
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