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Ce que Gaec et Sociétés propose pour l’avenir de l’agriculture de groupe

Gaec et Sociétés a présenté son livre blanc dont les propositions pourraient nourrir les futurs pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles.

Gaec et Sociétés a présenté, lors de son congrès annuel, son livre blanc dont les propositions pourraient nourrir le futur pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles. Parmi les principales propositions, la généralisation du droit à l’essai ou encore l’intégration d’activités commerciales accessoires dans les sociétés civiles.

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Gaec et Sociétés a tenu les 22 et 23 juin 2023 son congrès annuel, à Bordeaux en Gironde. L’association a exposé au représentant du ministère de l’Agriculture, aux juristes agricoles et aux accompagnateurs aux relations humaines présents, ses 20 propositions pour l’avenir de l’agriculture de groupe dans un livre blanc articulé autour de quatre volets :

Des propositions pour le pacte et la loi d’orientation

L’association porte plusieurs propositions qui pourraient alimenter les futurs pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles : des avancées sur le droit à l’essai, l’intégration d’activités accessoires commerciales dans les sociétés civiles agricoles à hauteur de 10 000 €, dans la limite de 50 % de leur chiffre d’affaires, l’évaluation des parts sociales à leur valeur économique, l’ouverture du capital des EARL aux personnes morales, l’élargissement des GFA mutuels et familiaux ou encore le portage de parts sociales, etc.

L’accompagnement humain un investissement personnel

Gaec et Sociétés a deux missions principales : défendre les sociétés agricoles, particulièrement la transparence des Gaec, mais aussi développer l’accompagnent humain dans les collectifs d’agriculteurs (sociétés d’exploitation, coopératives, magasins de producteurs, groupements pastoraux…), aussi bien lors de leur création, qu’en vitesse de croisière, ou lors d’un changement d’associé, de production, d’organisation du travail.

Bien que Gaec et Sociétés ait formé de nombreux animateurs dans les diverses structures agricoles, le développement et la vulgarisation de cet accompagnement sont freinés par le manque de financement. Il est pourtant considéré comme de plus en plus utile. Souvent financé par Vivea, l’accompagnement humain devrait être abordé non seulement comme une formation collective, mais aussi comme un investissement personnel et donc financé par les concernés. « Le facteur humain est un outil de production au même titre que le cheptel et le matériel », résumait François Beaupère, vice-président de Chambres d’agriculture France.

Les intervenants se sont entendus sur la nécessité de faire reconnaître la valeur de l’accompagnement auprès des agriculteurs et des porteurs de projets pour pérenniser les fermes et faciliter leur transmission.

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