« La France mérite son grand salon du machinisme »

Pourquoi avez-vous décidé de créer AgriSima et de maintenir un salon en intérieur ?

La France est le premier marché agricole européen, le plus diversifié et celui dont on met en avant l’excellence et la performance dans le monde. Compte tenu des très nombreux défis qui attendent la production agricole, il est important d’avoir une vitrine nationale et européenne qui mette en avant tous les acteurs de la filière des agroéquipements et les nouvelles solutions technologiques qui permettront de relever ces défis.

En quoi AgriSima sera-t-il différent du Sima version 2022 ?

AgriSima revient au mois de février en même temps que le Salon de l’agriculture. Cela permettra d’amplifier la communication sur les atouts de la production française. Ce salon apportera des réponses concrètes aux agriculteurs de la grande culture, de la polyculture-élevage, cultures spécialisées de plein champ avec des parcours de visite afin d’apporter des réponses sur les sujets de gestion, de l’exploitation mais aussi de la commercialisation de leur production.

Ce sera un salon plus convivial avec des espaces de restauration de produits régionaux dans chaque hall. Il mettra en avant les principaux maillons de la filière française et européenne pour qui seront organisées des journées : les agriculteurs et les Cuma, les réseaux de distribution, les prestataires de services et ETA.

Quel est son positionnement par rapport au Sia Pro ?

Axema a toujours organisé et souhaité un événement tous les deux ans et n’intervient pas dans le choix de salons de ses adhérents. AgriSima est un projet à part entière et il n’est donc pas positionné par rapport au Sia Pro. Réciproquement, Jérôme Desoey, président du Ceneca (2), s’est engagé à ne pas organiser de Sia Pro les années du salon AgriSima.