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Élevage laitier : se faire remplacer pour partir en congés

Edouard Jarry (à droite) fait faire le tour de l'exploitation à Jacques Leblanc du service de remplacement de l'Orne, qui le remplacera pendant ses congés.

Partir en vacances quand on est éleveur relève souvent du défi. Contraintes horaires, soins aux animaux, traite quotidienne : difficile de s’absenter de son exploitation. Un enjeu pourtant essentiel à l’attractivité du métier.

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Prendre du recul, souffler et s’accorder du temps pour soi et ses proches est primordial, affirme le réseau des services de remplacement. Comme Édouard Jarry, 34,9 % des adhérents à ce service sont des éleveurs de bovins lait. Installé en Normandie, il parvient à partir en congé trois semaines par an. « Une bonne coupure » qui lui permet de profiter de sa famille et de ses jeunes enfants.

Alors que les congés représentent 31,5 % des heures effectuées par les services de remplacement, leur proportion ne cesse de progresser (+5 % sur l’année 2023). Une tendance générale qui témoigne de la volonté de mieux concilier vie professionnelle et personnelle. Dans l’Aubrac, face au manque de solutions de remplacement, la coopérative Jeune Montagne a pris le parti de créer son propre groupement d’employeurs destiné à remplacer ses adhérents, accompagné d’un soutien financier.

Pour les salariés, l’expérience du remplacement agricole peut s’avérer un véritable tremplin. En découvrant différentes fermes et pratiques, certains affinent leur projet d’installation, tel qu’en témoigne Maxime Guérin. Le remplacement devient alors un levier pour la transmission des savoir-faire et le renouvellement des générations, en facilitant les rencontres et la formation.

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