Une convention pour soutenir des éleveurs en détresse
La préfecture de la Sarthe et le service de remplacement ont signé une convention pour apporter un appui aux éleveurs en situation de détresse. Trois ou quatre éleveurs en burn-out pourraient bénéficier de ce dispositif chaque année.
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Aider les éleveurs en situation de détresse, tel est l’objectif de la convention que la préfecture de la Sarthe et le service de remplacement ont signé le 20 février 2024. Ces deux acteurs viennent de s’entendre pour apporter un soutien aux éleveurs en burn-out sous la forme d’heures de salariat.
Trois ou quatre éleveurs par an
« Il existe déjà une cellule départementale de prévention pour les éleveurs en difficulté, qui regroupe DDPP, MSA, Chambre d’agriculture, GTV et GDS, détaille Karine Proux, directrice de la DDPP de la Sarthe. Cette cellule suit une vingtaine d’exploitations en moyenne. Ici, nous parlons de trois ou quatre éleveurs en situation de détresse. »
Concrètement, c’est la direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui prendra en charge l’adhésion de l’élevage au service de remplacement (100 € par an) et les heures d’intervention, jusqu’à deux mois. Les éleveurs sont identifiés à l’occasion d’un contrôle ou encore après un signalement par les voisins, la mairie ou la gendarmerie.
Un soutien « pour reprendre la main »
« Ces quelques semaines de soutien doivent leur permettre de reprendre la main sur leur élevage, détaille la DDPP. Notre entrée est spécifiquement liée au bien-être et à la santé animale et peut se prolonger avec un soutien psychologique via la MSA par exemple. »
Après avoir mis en place, en 2021, ce dispositif avec succès dans l’Orne, où elle était en poste, Karine Proux a convaincu les acteurs sarthois de son efficacité. Ce dispositif gagnerait sans doute à trouver un écho plus large.
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