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Pas de semoir monograine, pas d’Agritechnica !

Le semoir monograine est devenu un outil indispensable au catalogue des spécialistes du semis et du travail du sol. Plusieurs constructeurs ont profité d’Agritechnica pour ajouter cette carte manquante à leur jeu.

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Sur le marché très concurrentiel des semoirs et outils de travail du sol, l’objectif de tous les constructeurs est d’avoir un maximum d’atouts dans leur jeu. Leur objectif est de couvrir l’ensemble des besoins des agriculteurs et de ne surtout pas laisser leurs concessionnaires compléter leur offre avec des marques concurrentes. Ainsi, ceux qui ne possédaient pas encore de semoir monograine ou des gammes mal adaptées à la demande ont dévoilé des solutions à Agritechnica.

Trois nouveaux acteurs

Sky a lancé l’offensive en septembre avec son arrivée sur le marché du monograine à la faveur d’un partenariat avec Sola. Son Sonic trônait en bonne place sur son stand. Mais les surprises du salon sont venues de Pöttinger et Bednar. Le premier signe son arrivée sur ce marché avec son Puro, issu du rachat de Matermacc.

Trois ans après le rachat de ce constructeur italien, Pöttinger présente son premier prototype de semoir de précision. Le Puro H3000 présent sur le stand est le modèle de cœur de gamme. C’est une machine à six rangs, avec des éléments espacés de 75 cm et une largeur de travail de 4,5 m. La majorité des réglages et entraînements sont mécaniques. Chaque élément porte une trémie de 69 litres et il est possible d’opter pour la trémie d’engrais de 1 300 litres en option.

Bednar aussi y va de son prototype. Le premier semoir issu de cette gamme est l’UN 6000. Sa largeur de travail est de 6 mètres pour une largeur repliée qui n’excède pas les 3 m de largeur et 3,6 m de hauteur. L’écartement entre les éléments varie de 35 à 75 cm et le nombre d’éléments de 8 à 15. La trémie, pour le moment en acier, a un volume de 100 litres. Elle est amenée à être remplacée par des cuves en plastique dans le futur.

Lemken revient à du classique

Déjà présent sur ce marché, Lemken présente cette année un modèle de semoir monograine plus conventionnel. En effet, son Azurit qui ne propose que du semis en quinconce à bien du mal à s’imposer sur ce marché très concurrentiel. Son Faya MF est un semoir plus classique. Disponible des versions de 8, 9 ou 12 rangs, il dispose d’un châssis modulaire d’une largeur de travail de 6 mètres avec un repliage en deux parties.

L’espacement entre les rangs peut varier de 45 à 80 cm. Pour la sélection des graines, Lemken opte pour un système par surpression. Pour le réglage du racleur, Lemken propose trois niveaux de sophistication : mécanique, électrique ou automatique à partir des informations du capteur de grain. L’enterrage est effectué par un soc à double disque décalé. Ce semoir est Isobus.

Tous ces semoirs sont des préséries, voire des prototypes. Leur version commercialisable est attendue pour l’édition de 2027 d’Agritechnica.

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