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Semoir monograine Adapter automatiquement la profondeur de semis aux conditions

Une entreprise australienne utilise intelligence artificielle et capteurs pour modifier en continu la profondeur de l’élément semeur.

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Avec la sécheresse qui s’installe durablement sur une grande partie du pays, les agriculteurs australiens veulent réaliser les chantiers de semis de colza, pois chiches et maïs le plus rapidement possible dès qu’une averse est annoncée. Ils sont donc lancés dans une course à la grande largeur et souhaitent travailler avec toujours plus d’éléments tout en conservant une puissance de traction équivalente. Pour résoudre cette équation, la start-up australienne Moisture Planting Technologies (MPT) propose de travailler à une profondeur plus faible dès que les conditions le permettent et de réduire ainsi la résistance de l’outil dans le sol.

Un ensemble de capteurs

Selon David Finlay, le créateur du semoir, la différence principale entre sa machine et un monograine classique est « la présence d’un cerveau sur le MPT ». Grâce à un ensemble de capteurs placés sur la machine, MPT est capable d’évaluer en temps réel les conditions du sol telles que l’humidité, la biomasse, la température et le pH.

 

À partir de ces informations, le terminal de contrôle du semoir adapte la profondeur de travail et la densité de semis. L’élément semeur est une dent précédée par un disque ouvreur. Les données collectées lors du semis sont ensuite récupérées et peuvent être utilisées pour d’autres applications comme la fertilisation et les traitements.

Jusqu’à 24 mètres

Pour le moment, MPT a conçu quatre prototypes à un seul élément et travaille actuellement à la fabrication d’un modèle de 12 mètres. À terme, MPT souhaite proposer des solutions de 12, 18 et 24 mètres.

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