Accompagnement d’un proche Quelles solutions de répit existent ?
Certains signaux montrent que le « proche aidant » a besoin de répit. Lors d’une conférence théâtralisée, la MSA a présenté des solutions pour souffler un peu.
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Environ 11 millions de Français soutiennent un proche au quotidien. Ils ont en moyenne 52 ans et 58 % sont des femmes. Une personne sur 5 est (ou sera) concernée à un moment donné de sa vie. Cet engagement a souvent des répercussions sur la santé physique ou psychologique de l’aidant, parfois même sur son activité professionnelle (4 millions en exercent une). Certains accompagnants n’ont quasiment plus de vie sociale.
Savoir demander de l’aide
La MSA a organisé une conférence théâtralisée intitulée « Je l’aide mais j’ai besoin d’air » (1), afin que les aidants prennent conscience de leurs propres difficultés. Certains ne se rendent plus compte de leur situation, c’est l’entourage qui les alerte. Dans une saynète, Alexandre, qui accompagne sa maman âgée, avoue : « Je suis au bout de ma vie. » « L’aidant est le pilier et le moteur de la relation. Souvent, il a tendance à s’oublier lui-même. Or, il est important qu’il garde une vie sociale pour maintenir une relation de qualité avec la personne aidée », soulignait Charlotte Tardivon, psychologue, lors de la conférence.
De son côté, Céline Lagache, coordinatrice Aliis en Picardie, a présenté « une échelle de l’aidant » (2) qui permet d’évaluer son stress et de savoir s’il est temps de demander de l’aide. Des plateformes d’accompagnement et de répit existent. Le site Ma boussole aidants (https://maboussoleaidants.fr/) les recense par territoire. Elles proposent : accueil de jour, hébergement temporaire, relayage à domicile ou séjours de vacances adaptés.
En Picardie, le service Bulle d’air, initié par la MSA, donne la possibilité de se faire remplacer par une personne de confiance appelée relayeur. La prestation coûte 18 €/h. Une fois pris en compte le crédit d’impôt et les aides, le prix peut descendre à 6,50 €/h.
Consultez l’espace « Aidants Plus » du site de la MSA (www.msa.fr) pour connaître les solutions qui existent. La relation aidant/aidé doit rester source de richesse. C. Yverneau
(1) Disponible en replay jusqu’à mi-avril sur https://www.happyvisio.com/replay/je-laide-mais-jai-besoin-dair (code partenaire BULLE).
(2) À télécharger à l’adresse précédente.
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