Repères alimentaires Moins de produits laitiers dans le PNNS
Les repères de consommation journaliers de produits laitiers passe de 3 à 2 dans la nouvelle version du PNNS. Ceux concernant les produits carnés disparaissent et sont remplacés par la proposition de « limiter la consommation » de viande rouge et de charcuterie.
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(PNNS), plus connu pour ses messages publicitaires autour des « 5 fruits et légumes par jour », a été publié par le Haut-Conseil de la santé publique (HCSP) le 27 mars 2017. Les repères sur les fréquences de consommation ont été modifiés et de nouvelles catégories d’aliments ont été ajoutées.
La consommation de produits laitiers est redéfinie à deux par jour. Jusqu’alors, le PNNS préconisait trois laitages par jour. Il prévoyait même jusqu’à quatre produits laitiers par jour pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées. La consommation de lait pour ces catégories d’âge n’est pas définie dans la nouvelle version mise en ligne par le HCSP.
Viande rouge et charcuterie dans le viseur
L’ancienne version du PNNS préconisait de la viande, du poisson et des œufs une à deux fois par jour. Dans la mise à jour, ces produits ont été éclatés en trois catégories : viande et volailles, poisson et fruits de mer, charcuterie. Concernant les produits carnés, le HCSP propose de « limiter la consommation de viande rouge et de privilégier la consommation de volaille ».
De plus, il est recommandé aux gros mangeurs de viande rouge de ne pas dépasser 500 g par semaine. Pour la charcuterie, le repère principal se limite au commentaire « limiter la consommation ». Les œufs disparaissent du PNNS. Pour le HCSP, ils font partie des aliments pour lesquels « aucun argument scientifique ne permet d’établir un repère ou une limite de consommation particulière ».
Le PNNS s’attaque aux phytos
Les fruits et légumes gardent leur slogan avec « au moins 5 par jour ». Pour les produits céréaliers, le HCSP conseille d’en consommer tous les jours. Les légumineuses à raison d’« au moins 2 fois par semaine » font leur apparition. Pour ces trois catégories, le PNNS recommande de privilégier « des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides ». Pour les matières grasses ajoutées, les huiles de colza, de noix et d’olive sont préférées au tournesol et à l’arachide.
Malgré l’évolution de ces différents repères, le HCSP rappelle que « l’approche est de formuler des conseils, des « repères » vers lesquels tendre et non des normes à atteindre absolument, par tous ». Il prévient aussi que « si la consommation de certains produits est à limiter, il n’est pas question de les interdire ».
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