Bruxelles veut limiter le temps de transport des animaux vers l’abattoir
La Commission européenne souhaite limiter à neuf heures le temps de transport des animaux destinés à l’abattage, dans le cadre de nouvelles règles visant à améliorer le bien-être animal.
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Dans le cadre de nouvelles règles présentées ce jeudi 7 décembre 2023, la Commission européenne propose de limiter à neuf heures le temps de transport des animaux destinés à l’abattage. Cette nouvelle réglementation vise notamment à améliorer le bien-être des animaux d’élevage.
Un espace minimal augmenté
La législation européenne actuelle, vieille de vingt ans, ne fixe aucune limite à la durée du voyage vers un abattoir, seulement une obligation de repos de 24 heures après 24 à 29 heures de voyage, en fonction de l’espèce, indique l’exécutif européen. Pour les autres animaux, la Commission fixe désormais la durée maximale de transport à 21 heures, à condition qu’ils puissent se reposer au bout de dix heures. Si le voyage nécessite une deuxième étape (d’un maximum de 21 heures), les animaux devront se reposer 24 heures entre les deux et pouvoir boire à l’extérieur du véhicule.
La réforme prévoit aussi un « espace minimal augmenté et adapté à chaque espèce » pendant le transport, et de nouvelles règles pour protéger les animaux des températures extrêmes. Ces propositions législatives visent à refléter davantage « les connaissances et avis scientifiques les plus récents » et autres « objectifs de durabilité », explique la Commission. Elles vont désormais être soumises au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne représentant les États membres.
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